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C'EST QUAND LE MEILLEUR MOMENT POUR DEVENIR SOI ?

Octobre 2020

Retranscription de l'épisode 10 de mon podcast "Authenticité"

 

Voici la retranscription de l’épisode 10 de mon podcast « Authenticité ».

 

Disponible en audio sur :

 

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Description de l’épisode

 

Qui décide du temps qu’on doit passer avec sa souffrance ?

 

C'est quoi le lien entre souffrance et authenticité ?

 

Et s'ils existaient des signes, des repères pour savoir quand changer quels seraient-ils ?

 

 

Retranscription de l’épisode

 

J’vais pas te mentir, ça fait presque 4 mois que je ne suis plus avec mon copain et pourtant ma rupture est encore dans ma tête et dans mon cœur.

 

Et du coup je me suis posée les questions suivantes : Quand doit-on arrêter de rester dans sa souffrance ? Est-ce qu’il existe un vrai moment pour décider de changer ? Pour se réaligner ?

 

Et qui décide finalement du moment qu’on doit passer avec sa souffrance ?

 

 

Ce n’est pas décidé par les autres  

 

Moi je crois que c’est seulement nous, seulement nous-même.

 

Je sais que notre société on nous oblige souvent à être dans l’action pour être dans l’action.

 

Avec des délais, des échéances, des planning à respecter.

 

Mais si toi ou moi en ce moment on a besoin d’être avec notre souffrance alors c’est ok, non ?

 

Et c’est vraiment ok si on la vit vraiment. Pas seulement en la fuyant, en l’évitant, en l’exagérant, en la mangeant, en la fumant.

 

Aussi en passant un moment avec elle, un vrai moment.

 

 

Mes sensations m’indiquent véritablement le bon moment  

 


En fait la réelle question à se poser pour moi là ce n’est pas quand je veux arrêter de souffrir mais quels sont mes repères qui me font ressentir, voir, entendre que ma souffrance n’est plus ok pour moi et que je me sens prêt / prête à avancer donc à guérir.

 

Par exemple pour moi j’ai l’impression que ça passe par 6 repères, 6 signaux.

 

 

Ressenti d'enlisement émotionnel  

 

Le premier, c’est quand je prends conscience que je me suis habituée à ma souffrance.

 

C’est genre devenu mon quotidien et que j’en suis même parfois devenue à croire que c’est normal.

 

C’est le pire pour moi, parce que c’est là qu’on normalise la souffrance, ça s’ancre dans nos cellules, on se rigidifie, on se ferme à notre liberté, à notre authenticité. C’est là où on sacrifie notre vie.

 

C’est là aussi où le rôle de victime se met en place.

 

Tu sais ce rôle qu’on prend tous parce qu’il est confort et qu’il a clairement ses côtés agréables : je me plains, on m’écoute, on prend du temps pour moi, personne ne nous demande de changer, je suis bien dans mon caca.

 

 

Ou alors quand ma souffrance est devenue une espère de seconde nature.

 

Je vois que je préfère parler des autres ou du coronavirus pour éviter de parler de moi.

 

Je suis en plus très forte à ça parce que je sais écouter, poser des questions, relancer le sujet, etc.

 

Je suis sûre que tu vois aussi de quoi je parle …

 

Je fais ça aussi avec mon travail.

 

En plus comme j’aime ce que je fais ça donne un truc du genre « Ouais j’ai beaucoup travaillé cette semaine mais tu comprends j’adore ça ».

 

Oui, Mylène, bien sûr mais en vrai comment ça va ?

 

C’est là où je me dis que ma souffrance n’est plus vraiment juste, plus vraiment authentique pour moi, qu’il est temps que je la regarde en face, qu’elle est bien là et qu’il est temps qu’on se rencontre pour de vrai.

 

Arrêter de la nier, de l’ignorer.

 

Je sais que c’est difficile de prendre conscience de sa souffrance, de l’écouter réellement et d’avancer avec. Et en même temps ça sera moins difficile de passer par ces étapes que de vivre lourdement toute sa vie. De s’épuiser à aller vers un chemin qui n’est pas le sien.

 

 

Ressenti d'enlisement mental et physique  

 

Justement mon 2ème repère c’est quand la souffrance devient trop pénible, trop lourde à porter.

 

C’est lourd dans le corps, ça fait mal aux corps, dans le dos, les épaules, la tête, dans la poitrine, au cœur.

Là tu sais que ton corps est passé à l’étape suivante pour te dire qu’il y a quelque chose qui n’est pas ok pour lui en ce moment.

 

De mon côté, je suis passé par un moment où ma tête tournait en boucle.

 

Je dors maintenant mais un moment je dormais moins bien, moins longtemps et je rêvais beaucoup.

Aussi j’ai pleuré beaucoup à en avoir mal aux yeux.

 

Je me souviens aussi être passée par ce moment où j’étais tellement en colère que j’avais ma mâchoire qui se contractait à certains moments de ma journée.

 

Je ne sais pas si ça t’a déjà fait ça toi aussi. 

 

Ressenti d'ouvrir soudain les yeux sur le passé et le présent

 

Mon 3ème repère c’est quand je me rends compte que ce que j’ai devant mes yeux, ma situation / ma réalité présente a plus d’inconvénients que d’avantages.

 

Et c’est une étape qui peut prendre du temps et en même temps quand tu prends conscience du truc le changement est radical !

 

Ça peut prendre du temps parce que notre cerveau d’humain aime bien aussi idéaliser la situation, à voir seulement les aspects positifs et à nier les aspects négatifs pour justement ne pas voir la souffrance.

 

Pour moi, par exemple, j’ai pu observer ça pour mon ancienne relation.

 

Encore aujourd’hui, mon cerveau adoooore m’emmener dans toutes les choses belles qu’on a vécu ensemble, et comme il était beau et toutes ces qualités et ne pas vouloir me montrer les raisons de notre séparation, celles qui expliquent pourquoi je ne suis plus avec cette personne aujourd’hui.

 

Et pourtant quand tu vois réellement cette balance où les inconvénients de la situation sont plus grands que les avantages, une fois que tu as une réalité plus juste devant les yeux, c’est là où tu prends action, où tu es prêt.e, tu décides d’arrêter ce qui te fait souffrir.

 

 

Ressenti d'ouvrir soudain les yeux sur le futur

 

Ce qui peut encore plus aider à vouloir avancer/guérir, c’est de voir plus d’avantage à la situation future. Et ça c’est mon 4ème repère.

 

Par exemple, dans mon cas, ça pourrait être de voir plus d’avantage à devenir célibataire et donc de rompre définitivement le lien avec mon ex- copain.

 

Et je parle au conditionnel parce qu’en vrai quand tu dis j’ai rompu avec mon copain, ça ne se fait pas souvent en une seule phrase.

 

Et dans mon processus intérieur, je n’en suis pas encore là actuellement.

 

Je suis justement en train en ce moment de faire cette liste d’avantage, elle est compliquée pour moi et en même temps je trouve qu’elle m’aide dans mon processus. Peut-être qu’elle t’aidera aussi si ça, ça te parle.

 

 

Ressenti d'être aidée, soutenue intérieurement

 

Mon 5ème repère c’est quand les parties aidantes en moi s’expriment de nouveau, portent plus leur voix dans mes pensées au quotidien, qu’elles sont plus présentes.

 

La souffrance ne représente qu’une partie de notre expérience humaine, comme elle représente qu’une partie de nous. Il existe en soi tellement d’autres parties, d’autres ressources qui ne demandent qu’à être révélées pour nous aider à retrouver la joie sur notre chemin !

 

Et si tu veux en savoir plus, je t’invite à écouter l’épisode 7 de ce podcast.

 

Ressenti d'être aidée, soutenue extérieurement 

 

Et mon 6ème repère c’est quand je me sens entourée et que je me sens moins seule.

 

On est clairement connecté, interconnecté, et parfois j’ai tendance à l’oublier.
Mais vous êtes souvent là pour me le rappeler.

 

Si vous saviez combien vous êtes nombreux à venir me voir pour la seule et même raison qui est « Je veux avoir confiance en moi ».

 

Donc il existe forcément dans le monde au moins une personne qui vit la même situation, sûrement pas de la même manière, pas avec les mêmes mots, images et sensations mais elle vit ça aussi !

 

Alors prendre le temps d’aller en parler avec quelqu’un, un ami, un professionnel ça permet vraiment de s’aider mutuellement sur le chemin de l’authenticité.

 

J’aimerais aussi rajouter que ces repères n’apparaissent pas forcément dans l’ordre que je les ai cités et qu’ils sont mes signaux.

 

Peut-être que toi tu en as d’autres aussi.

 

Quels sont toi tes repères, tes signes, tes sensations que tu observes quand tu en as marre d’une situation et que tu veux changer ? Pour être plus toi-même ?

 

En savoir plus 

 

Un nouvel épisode du podcast et l’article de blog associé sortent tous les mercredi ! 

 

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