Tous les articles

QUAND ON SOUFFRE, ON A MAL POUR DE VRAI ?

Octobre 2020

Retranscription de l'épisode 7 de mon podcast "Authenticité"

 

Voici la retranscription de l’épisode 7 de mon podcast « Authenticité ».

 

Disponible en audio sur :

 

- Spotify

 

- iTunes Podcast

 

- YouTube

 

Description de l’épisode

 

Quand on souffre, on a mal pour de vrai ?

 

Franchement, quand on vit un truc dur pour nous, est-ce qu'on ne serait pas en train de faire semblant ?

 

Est-ce que c'est vraiment tout notre être qui a mal (y compris notre partie authentique en nous) ou pas ?

 

Et ça veut dire quoi écouter positivement et concrètement sa souffrance ?

 

 

Retranscription de l’épisode

 

Je me suis vraiment posée cette question. C’est vraiment authentique la souffrance ? Ou est-ce qu’on fait semblant ?

 

 

Ce que je ressens … 

 

Si on souffre ça veut dire qu’on ne se sent pas nous-même, aligné, authentique.

 

Et en même temps, quand je souffre, je ressens comme si à l’intérieur de moi j’étais vraiment en souffrance.

 

Mes émotions, mes pensées mes comportements sont tous d’accord pour dire que je ne vais pas bien.

 

La preuve. Quand je souffre, je ressens bien un truc qu’est lourd dans mon corps. Qui pèse, qui m’enferme, qui me prend la tête, qui prend trop de place, trop d’énergie, qui me fatigue, qui m’empêche d’avoir une vision claire des choses.

 

On se sent enfermé, en détresse même parfois. C’est comme si on était dans une impasse, entouré de quatre murs, dans le noir et qu’on cherchait désespérément la porte de sortie.

 

On manque d’air, on manque de liberté.

 

Pourtant mes proches peuvent nier cette souffrance, en douter, se méfier d’elle.

 

Je peux aussi décider de ne pas l’écouter ou ne pas en parler parce que je ne sais même pas moi-même si elle est bien vraie.

 

Alors qu’est-ce qui se passe vraiment en nous dans ces moments là ?

 

 

... Ne représente pas tout mon moi  

 

Un truc que j’ai appris et que j’ai envie de partager maintenant avec toi c’est que ce n’est pas tout notre être qui souffre, c’est une partie de nous qui souffre.

 

C’est comme quand on se coince l’ongle dans une porte et qu’on ressent toute la douleur dans tout notre corps, qu’on pense qu’à ça et qu’on ne peut qu’agir en fonction de cet ongle qui nous fait mal.

 

Alors qu’en fait c’est que notre ongle qui est touché.

 

Et c’est pareil dans notre corps. Ce n’est finalement pas tout le corps qui souffre mais une partie de nous.

 

Une partie qui prend toute la place parce qu’elle veut être entendue, écoutée.

 

Elle prend toute la place dans notre tête, on ne pense plus qu’à ça, on ne voit plus que ça, on ne ressent que ça.

 

Elle peut même devenir de plus en plus fréquente, de plus en plus intense.

 

Par exemple me mettre de plus en plus souvent en colère, me faire pleurer à un moment auquel je ne m’attendais pas, monter en moi subitement et me faire angoisser sans raison apparente.

 

Alors non quand on souffre on ne fait pas semblant. Ça peut être vraiment douloureux, ça peut vraiment faire mal.

 

Et oui, c’est juste une partie de nous qui a du mal à être entendue. Et donc elle crie plus fort pour que tu l’entendes.

 

Tout le monde fait ça alors pourquoi ton émotion n’aurait pas le droit de le faire !


 

Encore une fois la souffrance est ok, elle existe, c’est notre réalité en tant qu’humain.

 

Une partie qui souffre, d’autres parties qui guérissent  

 

Et en tant qu’être humain, on sait qu’il existe aussi dans notre corps, cœur et âme d’autres parties qui savent comment écouter, soutenir, accompagner, protéger, consoler, aider.

 

Comme on le ferait avec notre meilleur.e ami.e, notre partenaire de vie, notre enfant.

 

 

Quels sont les mots, les gestes que tu emploies pour permettre à l’autre de le laisser s’exprimer, de l’écouter ?

 

Comment tu le rassures ?

 

Quand une personne est importante pour nous, on est tous ok de la soutenir, de l’aider si elle le demande.

 

 

Et ces mêmes parties qui savent déjà écouter, soutenir, accompagner, protéger, consoler et aider, elles vont savoir aussi le faire avec la partie qui souffre en toi.

 

 

En pratique  

 

Alors si tu veux bien, ensemble, allons la rencontrer, allons parler à cette partie qui souffre en toi.

 

Eh salut, tu veux bien prendre un thé avec moi, je te regarde là et je me demande comment tu te sens maintenant, dis-moi, je t’écoute. Je sais que tu es là pour moi. Je sais que tu as le droit d’exister.

 

Vraiment. Apprends-moi, guide-moi.

 

Se poser les questions suivantes avec douceur, bienveillance et amour. 

 

Dis-moi où tu es dans mon corps ? Est-ce que tu es dans ma tête, mes épaules, ma poitrine, mon ventre, mon sexe, mes jambes, mes pieds ?

 

Et quelle place tu prends exactement ?

 

Tu ressembles à quoi ? C’est quoi ta matière, ta couleur, ton odeur, ton son, ton goût ?

 

Tu me fais ressentir quoi ?

 

Tu veux me dire quoi ? Quels mots t’utiliseraient pour me faire comprendre en quoi c’est important pour toi de prendre place maintenant ?

 

Tu veux quoi pour moi ?

 

Et prends le temps simplement de la remercier. Merci.

 

En savoir plus 

 

Un nouvel épisode du podcast et l’article de blog associé sortent tous les mercredi ! 

 

Si vous voulez soutenir ma recherche sur « L’authenticité », trois moyens s’offrent à vous :

- Partager cet article

- Offrir un don : paypal.me/authenticite

- Donner votre retour sur la formation « Oser ma carrière authentique » pour me permettre de la faire évoluer et pour que vous puissiez aussi trouver ce qui fait sens pour vous en toute autonomie.

 

Vous voulez savoir quoi regarder, écouter ou lire pour révéler qui vous êtes vraiment ? Accéder à mes ressources sur l’authenticité.