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ÇA VEUT DIRE QUOI VIVRE DANS LE MENSONGE ?

Septembre 2020

Retranscription de l'épisode 2 de mon podcast "Authenticité"

 

Voici la retranscription de l’épisode 2 de mon podcast « Authenticité ».

 

Disponible en audio sur :

 

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- YouTube

 

Description de l’épisode 

 

Ça veut dire quoi vivre dans le mensonge ?

 

À qui on pourrait faire confiance pour parler d’authenticité ?

 

Est-ce qu'une personne qui s'est mentie est quand même crédible à tes yeux ?

 

Doit-on se condamner ou rétablir sa vérité ?

 

 

Pour info, cet épisode est genre la chose la plus intime que j’ai pu partagé de moi.

 

Pour les âmes les plus sensibles, comme la mienne, je vous invite à choisir le meilleur moment pour vous pour l’écouter ou à passer directement au podcast suivant qui va rentrer directement dans le vif du sujet puisqu’on va se demander si c’est véritablement une bonne idée d’être toujours authentique ?

 

Si vous n’écoutez pas cet épisode, vous ne raterez rien pour la suite du podcast, cela ne vous empêchera pas de trouver qui vous êtes vraiment. Vous comprendrez juste un peu plus pourquoi le sujet de l’authenticité me touche au plus profond de mon corps.

Si tu es ok de m’écouter, sache que je vais parler d’un sujet considéré comme tabou, secret, caché dans notre société.

 

 

Retranscription de l’épisode 

 

Je me suis reprise à plusieurs fois pour enregistrer cet épisode, soyons donc ok avec les moments où je bafouille, où je prends le temps de trouver mes mots.

 

 

De l’oubli à …

 

J’ai été victime d’attouchement sexuel entre mes 2 et 6 ans. Par l’enfant ou le mari de ma nourrice. C’est bien là le problème, mon corps a tellement vécu cet événement de ma vie comme traumatisant qu’il m’a dissociée de mon propre corps.

 

J’ai même eu ce qu’on appelle une amnésie traumatique. De mes 7 à mes 17 ans, j’ai mis ces souvenirs dans une partie de mon cerveau pour ne pas m’en rappeler, pour ne pas avoir à en parler.

 

Ces images sont revenues sous forme de flash-back au début de mes premières expériences sexuelles.

 

J’ai d’abord voulu ne pas y croire moi-même et puis j’ai fini par m’avouer que oui, un homme m’avait bien demandé de toucher son corps à plusieurs reprises et que non il ne m’avait pas demandé pour faire de même sur mon corps.


 

Une image en particulier revenait souvent : celle de moi qui passait devant le miroir : honte, culpabilité.

 

J’ai grandi avec cette image de moi : je dois avoir honte de moi-même, je suis coupable.

 

C’est comme ne plus vouloir toucher son corps, en avoir honte et se dire qu’il nous ment puisqu’il a réussi à avoir du plaisir face à un violeur.

 

Jusqu’à encore ces dernières semaines, j’ai préféré être coupable et honteuse plutôt que victime.

 

La culpabilité, crois-moi, elle rigidifie, solidifie, elle empêche de respirer et nous coupe de notre corps, du mouvement, de la vie qui existe en nous. Dans mon cas, j’étais restée coincée dans cet enfant, à vouloir la sauver.

 

Alors comme je savais profondément que je n’étais pas que cet enfant qui avait été abusé, j’ai voulu mieux comprendre qui j’étais entièrement.

 

Sans le savoir, mon voyage vers l’authenticité commençait déjà.

 

 

… Aux premières révélations

 

À mes 20 ans, j’ai eu un premier déclic. Si je voulais vivre une vie avec du sens, il fallait déjà que je cultive mes sens !

 

Et c’est dur parce que mon corps je le détestais. Il était devenu gros de plus de 20 kilos.

 

J’apprends donc encore aujourd’hui à un peu plus à réhabiliter mon corps avec douceur, à lui refaire confiance, à écouter ses ressentis, à accueillir mes émotions, à respecter mes besoins, à assumer mes limites, à me baser sur son intuition. En clair à l’aimer plutôt que de le détester.

 

Voilà pourquoi vivre dans et avec son corps sont si important pour moi !

 

À mes 26 ans, second grand déclic. Cette fois ci c’est l’image à mon travail qui ne me correspond plus. Si je voulais donner un sens à ma vie professionnelle, je devais explorer ma mission de vie, d’âme.

 

Si tu veux en savoir un peu plus sur la crise du quart de vie.

 

J’apprends aussi à comprendre de quoi est composé mon corps, mes corps.

Qu’est-ce qui a été touché, blessé pendant ces attouchements sexuels au delà du physique ?

Qu’est-ce qui a été touché, blessé dans les autres moments de ma vie ? Avec qui il est censé être en paix ?

 

J’apprends à faire dialoguer corps, âme et esprit le plus possible.

 

Moins de haine, plus d’amour.

 

Et puis dernièrement, j’ai eu le troisième déclic : la mission d’âme c’est comme le fond, la ligne tracée de ta vie, le truc qui ne bougera pas mais en vrai, au quotidien comment tu fais pour être toi à chaque instant ?

 

Parce que le monde bouge tout le temps, nous on change tout le temps à travers nos expériences, notre culture, notre environnement, etc.

 

C’est l’authenticité qui permet ça, qui permet de savoir qui je suis à cette instant, qu’elle forme j’ai envie de donner à mon âme

 

Enfin dernier déclic en date, je prends conscience que j’ai besoin d’apprendre à exprimer ma vérité.

 

J’ai confié avec beaucoup d’émotion cette histoire d’attouchement sexuel à mes parents en Juin 2020. Nous sommes en Juillet 2020.

 

Je le répète, l’authenticité demande du courage !

 

C’est ce qui m’a comme donné l’élan à enfin faire ce podcast.

 

J’apprends aussi à exprimer ma vérité avec amour.

 

J’ai cru pendant longtemps que servir la vérité à tout prix à l’autre c’était bien.

 

Et puis à l’heure où j’enregistre les premiers épisodes de ce podcast, je suis aussi dans une période de ma vie où je fais place à ma vulnérabilité : je viens de me séparer de mon copain avec lequel j’étais depuis 10 ans, je n’ai plus d’attache géographique, plus d’attache dans le temps. Je suis comme hyper libre, parce que j’ai pleins de possibilités qui s’offrent à moi et en même temps comme hyper plongée dans le vide parce que mon axe intérieur est comme remis en cause.

 

Qu’est-ce qu’il lui appartenait, qu’est-ce qui appartenait à la relation ? Qu’est-ce qui m’appartient vraiment ?

 

C’est pour ça que l’envie de faire ce podcast est devenue de plus en plus naturelle : mon corps, mon cœur, mon âme, le timing m’ont appelée à te partager ce que j’apprends chaque jour à faire, à être pour être moi-même.

 

 

Une pratique authentique quotidienne

 

Alors j’apprends à rencontrer chaque jour ma vérité.

 

Ne plus jamais laisser quelqu’un d’autre me posséder, ne plus jamais laisser quelqu’un me faire comprendre qu’il faut mieux mentir pour se protéger.

 

Protéger qui ? Toi ou moi ?

 

Ne plus jamais laisser quelqu’un me tromper.

 

Et surtout me laisser le temps et l’espace pour me révéler, pour révéler ce que je suis réellement au delà de tout ça.

 

Être moi.

 

Pour ne pas s’oublier comme j’ai pu le faire toute mon enfance et mon adolescence.

 

Pour rester éveillée, réveillée à soi-même, être au contact de sa véritable conscience !

 

Et donc faire des choix conscients, qui sont véritablement/profondément alignés avec soi-même.

 

Pour vivre sa vraie vie d’être divin au-delà des épreuves, des souffrances que notre humain expérimente.

 

Je dirai même de vivre sa vraie vie d’être divin grâce aux épreuves, aux souffrances que notre humain expérimente.

 

J’en suis l’exemple, la preuve comme pleins d’autres que ce n’est pas anormale de souffrir, de vivre des épreuves, ce n’est pas non plus quelque chose que l’on doit cacher, ce n’est pas une fatalité.

 

Souffrir n’est pas mal, souffrir peut être une opportunité.

 

Et c’est pour ça aussi que j’ai décidé professionnellement d’accompagner les autres à se poser des questions autrement, depuis son cœur, à démasquer le faux du vrai, pour révéler ce qui a de plus wahou en eux ! Comme je peux déjà le faire personnellement.

 

Alors si on regardait que mon identité professionnelle on pourrait croire que cela fait que quelques années que j’étudie l’authenticité mais j’ai l’impression que finalement mon âme y œuvre depuis mon enfance.

Elle me fait vivre ce que je dois vivre.

 

Et que tout ce qui m’est arrivé jusqu’ici et ce podcast, ça donne un sens à tout ça, c’est ce que je suis venue apprendre ici et donner ici. Donner dans le sens de don.

 

Ma mission : Réhabiliter son corps, ses sensations, ses besoins. Rétablir ses droits, sa propre vérité. Connaître ses limites, se protéger, se sécuriser. S’autoriser à avoir de l’estime pour soi-même. Trouver sa place authentiquement. S’aimer véritablement avec ses parts de lumière et ses parts d’ombre à chaque instant.

 

Me voilà devenu chercheuse en authenticité. J’espère vraiment pouvoir t’inspirer à trouver ta méthode pour retrouver le chemin de ton vrai toi.

 

Je suis pour que les gens vivent et disent leur vérité. Pas n’importe comment bien-sur mais qu’elle s’exprime telle qu’ils sont réellement.

 

Et puis crois moi, même si cet épisode est clairement intime, il y a encore pleins de choses que je ne sais pas moi-même encore ou auxquelles je n’ai pas encore trouvé de sens.

Du coup, si tu le veux bien, on découvrira tout ça ensemble.

 

 

Peu importe l’âge que tu as, où tu habites, ton sexe, ta couleur de peau on sait tous retrouvé un jour, un moment, l’espace d’un instant désaligné, en souffrance et on s’est demandé tous comment s’en sortir, comment retrouver son axe, sa joie, son sens.

 

J’espère vraiment que mes partages, mon expérience t’inspirent toi aussi à continuer d’explorer et à aimer ta véritable nature.

 

 

En savoir plus 

 

Un nouvel épisode du podcast et l’article de blog associé sortent tous les mercredi ! 

 

Si vous voulez soutenir ma recherche sur « L’authenticité », trois moyens s’offrent à vous :

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Vous voulez savoir quoi regarder, écouter ou lire pour révéler qui vous êtes vraiment ? Accéder à mes ressources sur l’authenticité.