MON ACNÉ VA ME GUÉRIR

Voici la retranscription de l’épisode 27 de mon podcast « Authenticité ».

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Description de l’épisode

Mais quoi l’acné peut me guérir ?

Il y a de quoi étonner non ?

Retranscription de l’épisode

L’acné ce truc moche sur ma peau, qui me bombarde chaque jour de bouton sur le menton, les joues et sur le front, est-ce que tout ça peut avoir vraiment du sens ?

J’entends par là un sens positif, une opportunité de guérison ?

C’est la question avec laquelle j’ai envie d’être authentique aujourd’hui. L’épisode va peut-être partir dans tous les sens mais je vais essayer d’être la plus claire possible.

Si tu ne le sais pas encore et c’est fortement possible parce que je ne le crie pas sur les toits et que je le cache : j’ai de l’acné.

Je ne le crie pas sur les toits parce que j’en ai honte. J’aimerais avoir la peau lisse comme les stars de magazine. J’aimerais que le fait d’avoir fait le choix conscient d’arrêter la pilule ne m’impose pas des boutons.

J’aimerais aussi de pas avoir à me maquiller, me montrer au naturel, sans avoir à cacher une partie de ce qui est moi là maintenant.

Oui mais voilà la réalité est que chaque matin au réveil je me touche le visage pour vérifier que je n’ai pas un nouveau bouton qui a poussé avec les autres déjà existants, je me regarde dans le miroir pour préparer ma stratégie pour cacher tous ça aux yeux du monde et à mes propres yeux : fond de teint, poudre et tout le tralala que tu connais.

J’en pleure même parfois en me disant que ce n’est pas comme ça que je vais plaire, vous plaire, me plaire.

Ça m’a même empêchée de sortir parfois, de m’exposer aussi en vidéo sur Instagram par exemple alors que j’avais des choses à vous partager à ce moment là.

C’est un problème dont j’ai honte parce qu’on dit, de je ne sais où d’ailleurs, que dans notre société les boutons c’est moche et qu’il faut les cacher. Surtout pour une femme, c’est disgracieux tu comprends …

Ça c’est une part de moi qui comme vous le voyez n’a pas encore tout à fait accepter d’avoir de l’acné.

Une autre part de moi a décidé de faire du sens à ses boutons. Ils ne sont pas là pour rien. Il y a bien une raison à leur existence.

Dans cet épisode, je vais retracer l’exploration que j’en fais depuis 2 ans, je me dis que peut-être ça nous aide ou aidera à explorer au-delà du symptôme physique ou pour toi peut-être aussi que plus qu’un symptôme, c’est une douleur, une maladie.

Tu m’as peut-être déjà entendu dire qu’il fallait prendre en compte les messages de son corps, sous-entendu ses ressentis, ses manifestations et en l’occurrence ici ses symptômes.

L’acné par exemple ça veut dire quoi ? Qu’est-ce que mon corps veut me dire qui est important pour lui que je ressente, que je vois, que j’entende peut-être, que je comprenne aussi ou que j’apprenne ?

L’histoire de mon acné commence il y a 3-4 ans, je vois apparaître des boutons ici et là sur mon visage sans trop m’en faire parce que c’est comme pas très visible et que ça n’a pas de conséquence sur mon bien-être, sur comment je me sens.

Mais depuis 2 ans mon acné a commencé à devenir de plus en plus présente, de plus en plus intense. J’ai plus de boutons, qui sont plus gros et qui contrairement à avant me font mal.

Comme tout le monde, j’ai commencé à fouillé l’internet pour trouver des solutions. Aaah grand passage à vide clairement ! J’ai beau savoir que LA solution globale, UNE vérité collective n’existe pas, en tout cas ne fonctionne pas toujours, et qu’il est important de trouver une solution adaptée/personnalisée et donc de cheminer …

Oh bah laissez moi vous dire que je suis tombée dans le piège et que j’ai testé pleins de trucs sans vraiment cheminer : crème anti-acné, nettoyant visage anti-acné, savon d’alep, produits magiques avec un marketing de folie et j’en oublie sûrement, savon acide salicylique, j’arrive même pas à le prononcer, j’ai même fait mes propres crèmes avec des huiles essentielles …

Bref je dépense de l’argent dans des choses qui ne fonctionnent pas de l’extérieur.

Ça donne même l’inverse, je me retrouve avec une tonne de bouton, des cicatrices. Bref c’est un carnage.

Je continue de fouiller l’internet. Cette fois-ci au lieu d’aller sur les forums je cherche des vidéos YouTube d’expert nutrition. Je tombe sur les chaînes de Vérisme TV, Thierry Casasnovas et David l’Orme Vert dont je vous mettrai les liens de leurs chaines YouTube en description.

Ils m’apprennent clairement une tonne de trucs sur la manière dont fonctionne mon appareil digestif, mon foie, mes hormones et le lien entre mon intestin, mes émotions, mes pensées et mon bien-être général.

Sous leur conseil, je tente donc tout ce qui permet de detoxifier mon foie : jeune intermittent, jeûne de trois jours.

Je teste aussi de prendre des compléments en zinc pensant que c’est peut-être quelque chose dont je manque en étant végétarienne.

Comme je teste un peu tout en même temps, je ne sais pas bien ce qui a marché voire même si c’est ça qui a marché, mais je vois des petites améliorations.

À ce moment là je n’ai plus de petits boutons autour de la bouche. Seulement sur les joues mais ceux sur les joues continuent de grossir, de prendre de la place et de laisser toujours des cicatrices.

Je mets alors en place un journal intime de mes boutons. Tous les jours, je décris ce que j’ai mangé, si j’ai des nouveaux boutons ou pas.

Par cette observation et ce en fait par quoi j’aurai pu commencer pour gagner du temps, je me rends compte que mes boutons ne sont pas liés à ce que je mange (en tout cas pas que) mais à mon cycle menstruel.

J’espère que vous suivez toujours, l’histoire est longue mais elle vaut le coup, tenez bon, promis ah ah !

J’arrive donc à la conclusion que mon acné pourrait être hormonale. Je recentre donc mon exploration, comme l’effet entonnoir, je zoome sur c’est quoi l’acné hormonale, comment ça s’observe, c’est quoi les solutions, etc.

Ça c’était l’automne dernier, et tu me connais, j’ai voulu croire encore une fois que je pouvais m’en sortir seule. J’ai voulu me faire experte des œstrogènes, des progestérones, FSH et pic de LH. Ah j’en ai lu des comptes rendus scientifiques sur ce sujet, ahh j’en ai achetés des aliments et des compléments qui étaient censés m’aider à équilibrer mes hormones. Comme le gattilier par exemple qui m’a donné des poussées de boutons impressionnantes.

Je finis par être clairement désespérée je comprends que je dois aller à ce moment là voir une endocrinologue qui analyse pour toi tes hormones et te confirme si oui ou non tu as de l’acné hormonale.

Son verdict tombe : je n’ai pas d’acné hormonale. Ce qui est une très bonne chose hein parce que l’acné hormonale peut vouloir dire poils sur le menton, des kystes ovariens, des potentiels risques de cancer et de l’infertilité bref des choses pas vraiment drôles.

Mais croyez le ou non, j’étais comme déçue. J’étais comme persuadée d’avoir de l’acné hormonale, d’avoir enfin mis un mot sur ce que j’observais, d’avoir enfin des solutions adaptées à mon problème que lorsque l’endocrinologue me dit que je n’ai pas d’acné hormonale, je me vois revenir au point de départ (ce qui est une illusion nous sommes d’accord) et c’est de nouveau la crise.

Je suis démoralisée, découragée,

Je ne fais plus du tout attention à ce que je mange, je ne prends plus de compléments alimentaires, je ne mets plus de crème spéciale. Je lâche l’affaire.

J’en viens même et ça je ne suis pas vraiment fière de l’avouer à remanger des crevettes parce que je lis que c’est fort en zinc et que ça a un peu marché en compléments alimentaires quelques mois auparavant donc que ça marchera peut-être mieux avec de la vraie nourriture.

Ma seule roue de secours à ce moment là c’est un rendez-vous chez une dermatologue en novembre 2021. Yes.

Le plus dur à ce moment là pour moi c’est de croire encore en mes valeurs, à mes fondations, à ce qui est non-négociables pour moi.

Parce que j’ai cru qu’aller à l’encontre de mes valeurs végétariennes en autre, de non exploitation des animaux résoudrait mon problème.

Parce que vous vous doutez bien qu’on m’a conseillé aussi roaccutane, un traitement contre l’acné qui assèche ta peau et qui a souvent des conséquences psychologiques comme des phases dépressives.

Et on m’a aussi conseillé de reprendre la pilule.

Bref de taire mes symptômes, faire semblant de ne pas les voir et faire comme si tout allait bien. Mais ce n’est pas ce que je veux pour moi au final.

Je suis toujours en exploration actuellement, cet épisode n’est pas là pour te donner la solution miracle à un problème d’acné ou de tout autre maladie physique.

Il est là pour te montrer quelles sont les pistes d’exploration possibles, d’axes de compréhension possibles pour toi au lieu de voir ça comme un problème, un truc qui te coince, qui te bloque dans ta vie et qu’on doit taire simplement, automatiquement et rapidement avec un médicament.

Je ne dis pas que le médicament est à éviter absolument. Je dis juste qu’il peut être tout aussi fun d’explorer d’autres pistes alternatives pour toujours mieux comprendre son corps et donc toujours mieux se comprendre.

Arrêter à un moment de contrôler, dompter, combattre (parce qu’on commence souvent par là au départ comme je l’ai fait) pour mieux écouter le langage de notre corps.

Notre corps justement n’est en réalité pas qu’un seul corps.

On a plusieurs corps. En vérité on a 7 corps que tu peux voir des poupées russes :

- le corps physique, celui que tu touches, que tu sens, qui est palpable, qui est visible aux yeux de tous.

- Il existe aussi notre corps éthérique, c’est l’énergie, la vibration qu’on dégage. Ça marche aussi avec les mots : tu sais quand quelqu’un t’insulte. En soi c’est qu’une suite de lettres finalement mais c’est comme si tu reçois l’information, sa vibration autrement. Le corps éthérique ou énergétique est aussi celui qui t’informe si une personne est positive pour toi ou pas, si elle a des bonnes ondes pour toi ou pas.

- Le 3ème corps est le corps émotionnel, celui qui met en mouvements nos émotions, nos désirs, nos états d’être, la tristesse, la joie par exemple, etc.

- Encore plus loin du corps physique, tu as le corps mental qui regroupe nos pensées, notre réflexion, notre intellect.

- Le 5ème corps est celui de la mémoire du passé, de toutes nos vies antérieures, de nos expériences en tant qu’enfant, adolescents et adultes dans cette vie.

- L’avant dernier corps est le corps de la connaissance, celui qui permet de rentrer en communication avec ce qui est plus grand que nous, les guides, les anges etc.

- Et enfin le dernier corps, c’est celui de la conscience cosmique, appelé aussi le corps divin.

En réalité ces corps qu’on voit comme des couches qui se superposent à notre corps physique, comme des pompées russes, interagissent ensemble continuellement.

Et du coup ma réflexion m’amène à penser :

Et si mon acné ou ton symptôme n’était pas seulement un problème physique ?

Et si mon acné ou ton symptôme était plus profond que ça ?

Par exemple si on regarde l’énergie du mot acné, donc ce qui compose son corps éthérique, sa vibration, on va plus loin qu’un simple problème physique.

Dans le livre « Le langage des oiseaux » que je te mettrai en description l’acné est présenté comme « Né ac » donc comme né assez ! Le livre explique que c’est omme un processus de croissance trop rapide pour le corps, dont les conséquences sont difficiles à intégrer. Le corps manifeste le besoin de faire une pause dans la dynamique d’évolution intérieure. C’est donc souvent un problème rencontré dans l’adolescence lorsque le corps et la psyché changent rapidement.

Les rites d’initiation permettent de reconnaître le passage de l’enfance à l’âge adulte et donc de ne pas rejeter mais d’intégrer.

En France, comme ces rites n’existent plus vraiment, le corps trouve dans la peau comme un échappatoire de « eh je sens que je grandis carrément vite là, il se passe trop de choses dans ma tête d’adolescent, je ne me sens pas tout à fait prêt et intégrer dans le monde des adultes et mon corps parle pour moi en faisant pousser des boutons ».

Il existe d’autres significations émotionnelles, spirituelles à l’acné comme le fait :

- de se rejeter ou de sentir qu’on est rejeté par les autres,

- que le foie aussi est l’espace dans le corps où peut stagner une colère non-ressentie, non-exprimée.

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Je te mettrai en description des liens si tu peux aller plus loin sur cette question de signification émotionnelle que ce soit pour l’acné ou pour un autre symptôme.

De mon côté, je fais le lien avec mes hormones, celles de mon cycle menstruel.

C’est grâce à mon corps mental donc à ma réfléxion et à mon journal où je note mes observations que j’ai compris que lors de ma première semaine de mon cycle menstruel je n’avais pas de bouton. Ils commençaient à apparaître au bout du 7ème jours après mes règles. C’est comme si mon corps par ses poussées croissantes ou décroissantes trop rapides de mes hormones n’arrivait pas à gérer intérieurement et utilisaient ma peau comme porte de secours.

Je n’ai pas de problème d’acné hormonal comme me l’a vérifié l’endocrinologue c’est-à-dire que mes taux d’hormones sont normaux. C’est juste que les variations de mes hormones sont tellement trop rapides, soudaines, intenses pour mon corps qu’il gère comme il peut.

Aah que voulez-vous quand on est hypersensible émotionnellement il n’y a pas de raison pour que physiquement ça ne soit pas pareil : mon corps physique ressent intensément les variations et n’arrivent pas à gérer seul, encore une fois ma peau est son plan B.

Ça je l’apprends grâce à une amie Lucile qui est naturopathe et qui m’explique que notre corps a plusieurs émonctoires, donc plusieurs portes de sortie dont la peau. Et c’est presque une bonne chose finalement que ça sorte par la peau sinon ça voudrait dire que je pourrais tout garder à l’intérieur et ne pas m’en rendre compte. Ah on s’exprime chez moi ! Ça passe par tous les moyens ah ah ! Je te mettrai en description le contact de Lucile si tu souhaites la contacter.

Je pars donc d’un constat il y a deux ans qui est : j’ai des boutons d’acné à aujourd’hui où je comprends que mes boutons sont liés à mes variations d’hormones.

Donc ce n’est plus à l’acné auquel il faut que je donne du sens mais à l’intensité des variations de mes hormones. Ce n’est plus en quoi c’est important pour mon corps que je vois que j’ai de l’acné mais en quoi c’est important pour mon corps que je vois que mes changements hormonaux sont intenses ? En quoi c’est important pour mon corps que j’exprime l’intensité qui se passe à l’intérieure de mon corps ? Et comment l’accompagner, aider mon corps à gérer au mieux mon intensité. Mon corps devient mon pote à ce moment là et plus mon ennemie.

Pour gérer au mieux mon intensité, et je prends conscience là maintenant, qui est un problème général. Je suis quelqu’un d’intense dans la vie. Il n’y a qu’à voir ce podcast par exemple, on ne va pas juste frôler un sujet, on y va en profondeur. Et dans la vraie vie, je suis soit à fond, soit toute calme. Mes hormones sont à l’image de mon être ou c’est peut-être l’inverse ah ah.

Ma solution se trouve peut-être dans comment trouver de la tempérance, de l’équilibre, un juste milieu dans mon intensité. Ça me fait penser à l’élément du feu. Le feu c’est la flamme, la chaleur, l’explosion, l’inflammation, la frustration, la colère, la friction, la passion, le désir aussi. Comme si mon feu intérieure s’exprimait trop fort à partir du 7ème jour de mon cycle.

Et la solution se trouve peut-être aussi dans le fait d’accepter ces phases d’intensité. Que cette facette fait partie de moi et qu’elle a le droit de s’exprimer. Et que donc j’ai pour mission de l’exprimer encore plus dans ma manière d’être sinon elle sort en acné sur ma peau. Et oui, je ne corresponds pas à ce qu’on attend d’une femme lisse et parfaite et bah encore une fois tant pis !

Ce qui peut aussi m’aider et qui est en lien avec les corps plus spirituels c’est des rituels, des méditations, des visualisations.

Ma formation de tarot aussi peut m’aider puisqu’une des arcades majeures dans le tarot s’appelle la tempérance et elle parle d’harmonie, de patience, de réconfort et de douceur. Donc ça peut être d’adoucir mon intensité et/ou d’harmoniser mon intensité avec le reste de mes facettes.



Et alors ce qui est très drôle c’est que j’ai commencé à me dire que j’allais enregistrer cet épisode depuis début mars et que l’univers m’accompagne dans cette démarche puisqu’entre temps mon amie Cecyl qui se forme à l’herboristerie donc la magie des plantes m’a conseillé quelques pistes.

Je mettrai son contact en description aussi si tu souhaites en savoir plus. Et devinez quoi, la mauve, plante de la douceur, de l’harmonie est en train d’avoir des effets incroyables sur ma peau.

C’est aussi une plante du détachement, de la paix avec son mental et d’ouverture du cœur.

Cecyl m’a aussi confirmé qu’elle rééquilibre les pics inflammatoires, donc mon feu intérieur. Feu d’ailleurs présent dans mon thème astral puisque j’ai de l’énergie de Bélier. Bref tout se recoupe !

Grosse gratitude à mon amie Cecyl et à mon amie la mauve qui est une plante qui réunit et fait le lien sur mes dernières explorations et qui fait que mes boutons et mes cicatrices disparaissent petits à petits depuis 1 semaine.

J’ai hâte de voir son effet au bout de plusieurs cycles menstruels et sur la gestion de mon intensité de manière générale.

J’en suis là maintenant au bout de deux ans à voir comment les plantes peuvent m’aider.

C’est un des grands cadeaux de cette exploration : parce qu’au delà des plantes qui peuvent m’aider pour ce sujet spécifique qui est la variation de mes hormones/mon intensité, je comprends aussi la raison d’être des plantes, je découvre leur sagesse, je vois comment elles peuvent nous accompagner au quotidien, j’apprends à les connaître, etc.

Mon exploration, elle n’est donc pas terminer ! ah ah

Et puis c’est marrant parce que le jour où je décide d’enregistrer cet épisode, ma sœur Laurine m’a envoyé cette citation du Dalaï Lama qui je trouve peut tout à fait conclure cet épisode :

« Quand vous êtes face à un problème, nul besoin d'en faire une montagne de douleur : Soit il y a une solution et vous finirez bien par la trouver. Soit il n'y a aucune solution et dans ce cas rien ne sert de vous torturer."

Est-ce que c’était le bon moment pour moi d’avoir la solution de la mauve ? Est-ce que c’est vraiment LA meilleure solution ? Est-ce que c’est une réponse à mes prières peut être plus fortes que d’habitude ? Est-ce que j’étais prête pour recevoir cette solution ?

Est-ce que c’est cette solution qui a marché vraiment ou plusieurs solutions combinées ? Je ne saurais jamais et c’est ok.

Peut-être que pour moi il s’agit aussi de comprendre que je dois simplement lâcher prise et qu’il n’existe pas UNE solution, que j’aurai toujours des boutons, que ces boutons sont des signes que mes hormones fonctionnent certes de manières intenses mais fonctionnent bien (qu’elles ne sont pas cachées ou non exprimées à cause d’un médicament appelé pilule), et que c’est grâce à elles que je suis cyclique, que je suis aussi différente par mon intensité et grâce à elles aussi qu’un jour si j’en ai envie je pourrais avoir un enfant … 

Ça vaut peut-être le coup d’avoir des boutons.

Affaire à suivre …

Tout ça pour dire que chaque manifestation de ton corps peut avoir d’autres explications que celles purement physiques comme on veut bien nous faire croire.

Et que comme chaque corps est différent, l’exploration doit être individualisée, personnalisée, adaptée à qui tu es.

Cette exploration plus profonde, plus vraie de toi te demande forcément de ressentir un peu plus, d’observer un peu plus, de mettre des mots de plus en plus précis.

Cette exploration entonnoir, qui zoome ne nous enferme pas. Au contraire, elle ouvre de nouveaux espaces !

Cette exploration plus profonde, plus vraie, elle te permet de découvrir des domaines que tu n’aurais peut-être pas découvert sans ce problème qui devient une opportunité.

Elle te permet aussi d’ancrer tes valeurs, ce qui est important pour toi, non-négociables.

Cette exploration plus profonde, plus vraie, elle nous permet de retrouver notre souveraineté, notre pouvoir du dedans comme l’appelle Starwark, notre puissance intérieure. On ne suit pas juste les conseils de quelqu’un extérieur, à qui on donne les pleins pouvoirs, on y donne un vrai sens pour nous, on se donne du pouvoir.

J’ai même l’impression que dans mon cas on peut parler d’harmonisation, de réconciliation, de guérison avec mon féminin sacré. De plus en avoir honte, plus honte d’être une femme.

Je ne peux donc que te souhaiter de belles explorations !